Cheikh Omar Sy : « ce que propose la coalition alternative pour une assemblée de rupture »

par pierre Dieme

A moins de trois mois des élections législatives, le Président de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la république (Agir), Thierno Bocoum, l’ancien porte-parole du parti Rewmi, Abdourahmane Diouf, l’ancien ministre de l’Energie et président de la République des Valeurs (Rv), Thierno Alassane Sall, l’ancien magistrat, Ibrahima Hamidou Dème et Cheikh Omar Sy, ancien parlementaire ont créé la coalition « Alternative pour une Assemblée de Rupture » (AAR).

Invité justement de l’émission Jury du Dimanche sur Iradio et Itv, Cheikh Omar Sy a révélé que leur coalition est prête à accueillir d’autres formations et mouvements politiques. « Nous ne sommes pas fermés. Dans notre communiqué nous avions parlé de forces vives. Nous recevons actuellement beaucoup de demandes d’adhésion venant des gens de la diaspora et des mouvements qui sont là au Sénégal », a-t-il indiqué.

Sur une question de savoir est-ce qu’ils ont contacté Hélène TINE pour les rejoindre ? Il a répondu sans ambages : « pour Hélène TINE oui nous travaillons pour qu’elle rejoigne la coalition et elle est dans de très bonnes dispositions pour nous rejoindre. On travaille également à attirer d’autres leaders dans notre coalition. Parce que notre ambition ce n’est pas seulement d’aller à l’Assemblée nationale pour être des députés, mais nous voulons la rupture et nous voulons que cette rupture soit une réalité aux yeux des sénégalais ».

Pour avoir une vraie rupture à l’Assemblée, l’invité du jury du Dimanche pense qu’une Assemblée nationale qui vote les budgets, une Assemblée qui est là pour la transparence et la redevabilité doit commencer cet exercice par soi-même. « Le budget de l’Assemblée nationale n’est pas voté. Les sénégalais doivent savoir comment le budget de l’Assemblée nationale est constitué.

Dans la démarche même de cette institution, voir comment cette Assemblée nationale en matière de suivi des politiques publiques doit accentuer son travail pour voir le travail de l’État ? Comment l’État est en train de faire des dépenses publiques et de l’interpeller objectivement par rapport à l’exécution budgétaire ? Les lois qui viennent en urgence doivent être aussi régulées au niveau de l’Assemblée nationale. L’Assemblée doit être également en mesure de convoquer des ministres, des directeurs. Les députés sont là au nom du peuple sénégalais et ils doivent contrôler l’État », a-t-il défendu. Sur ce, il espère avoir une opposition forte lors de la prochaine législature pour apporter tous ces changements.

Cheikh Moussa SARR

Abdoulaye SYLLA

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