L’épreuve des investitures commence. Ce ne sera facile ni pour la majorité, ni pour l’opposition. Et la coalition Yewwi askan wi (Yaw) est déjà confrontée à cette phase cruciale et délicate en direction des élections législatives du 31 juillet 2022. Bés Bi a reçu hier, en ce sens, un communiqué de la Commission nationale des investitures de Yaw, présidée par Habib Sy, demandant aux coordonnateurs départementaux et aux présidents des commissions départementales des investitures « d’arrêter immédiatement les assemblées générales d’investitures ».
Désormais, indique-t-on, « chaque parti et mouvement politique procèdera à ses propres investitures » et les « leaders des partis et mouvements politiques présenteront leurs candidats investis au Cma (Conseil de médiation et d’arbitrage) qui statuera en dernier ressort ». Le communiqué justifie cette décision prise « après avis de la Conférence des leaders » par les « courts délais pour le dépôt des candidatures à la base, et pour alléger davantage le processus des investitures de la coalition Yewwi askan wi ».
Il se trouve, en réalité, que les appétits des membres des composantes de Yaw sont en train de provoquer des dissidences énormes au sein de la coalition. Les leaders font tout pour éviter le scénario des investitures pénibles aux dernières Locales qui ont failli faire imploser la coalition de Sonko, Khalifa Sall et Cie.