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Alors que le pays cherche à panser ses plaies causées par la mort tragique de Astou Sokhna, le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), pour des logiques corporatistes, vole au secours de agents de santé. Mais ce qui s’est passé à l’hôpital de Louga n’est pas un cas isolé : nos établissements de santé sont devenus des mouroirs à cause de l’absence d’un plateau médical relevé mais aussi de l’indiscipline et du manque d’empathie du personnel soignant envers les patients. Le système n’est pas loin du coma. Dire autre chose relève d’une absence d’état d’âme que rien ne justifie.