Après avoir tenté le coup aux élections locales, Fadel Barro et cie vont briguer les suffrages des Sénégalais aux prochaines élections législatives prévues le 31 juillet 2022.
La nouvelle candidature qui est sur le top départ pour les législatives du 31 juillet 2022 est celle de la coalition Jammi Gox Yi. Cette coalition dirigée, entre autres, par l’ancien Coordinateur de Y en a marre, Fadel Barro et du leader du mouvement ‘’ Goudomp Debout’’, Olivier Boucal, compte briguer les suffrages des Sénégalais, particulièrement les jeunes, pour ‘’changer le visage’’ de la représentation nationale.
À la question de savoir pourquoi aller à l’Assemblée nationale ? M. Boucal répond : « l’Assemblée a deux fonctions essentielles : le vote du budget et le contrôle de l’action publique. Les députés ont failli dans leurs missions, car, ils sont à la solde de leurs partis et non de la nation. Ils représentent des intérêts de clan, de castes, partis au sein du Parlement, au lieu de répondre aux préoccupations des citoyens dont ils sont les délégataires des suffrages. Nous voulons des députés soucieux des intérêts matériels et moraux de leurs mandants. Nous serons des députés du Sénégal dont la boussole sera la lutte pour des avancées démocratiques, sociales et sociétales et non des gens qui envisagent l’Assemblée comme un marchepied pour d’autres stations. »
Dans cette quête de suffrage, la coalition Jammi Gokh Yi, qui regroupe des mouvements indépendants, compte s’appuyer sur la jeunesse. Pour Fadel Barro, les jeunes sont laissés pour compte dans les politiques publiques. C’est pourquoi, il les invite à s’intéresser davantage à la politique pour changer de paradigme. D’ailleurs, concernant la nouvelle offensive lancée par le chef de l’État dans le domaine de l’emploi des jeunes, l’ancien Y en a mariste estime que « c’est un cauchemar ». « Macky Sall a surfé dans la lutte acharnée des jeunes contre le 3e mandat de Me Wade pour arriver au pouvoir. Mais, dès qu’il s’est installé, sa première réaction a été de casser la substance de l’engagement de la jeunesse en emprisonnant certains. Aujourd’hui, il attend la fin de son mandat pour les amadouer. C’est du bluff », a-t-il indiqué.
Pour participer aux élections législatives, il faudrait passer par l’étape du parrainage. Mais Jammi Gokh Bi dit n’avoir pas difficulté avec ce filtre. « Le parrainage ne nous gêne pas. C’est un bon filtre et nous avons déjà entamé le travail pour avoir le nombre de parrains exigés. Par contre, la caution, on le trouve très exorbitant », se désole Olivier Boucal.