A la suite de la dernière mission de revue de la notation souveraine par l’agence Moody’s, le Sénégal détient toujours la note « Ba3 ». Donc, dans la colonne de qualité spéculative.
Tout de même, d’après un communiqué du ministère des Finances et du Budget, la perspective est passée de négative à stable.
Les services du ministre Daouda Diallo soutiennent que « la croissance économique devrait atteindre 10 % en 2023, portée par la production d’hydrocarbures, avec le début de l’exploitation en 2023 de deux grands projets gaziers et pétroliers Grand Tortue Ahmeyim (GTA) et Sangomar ». Pour soutenir cette tendance, l’Etat du Sénégal compte aussi sur « le projet gazier Yaakar-Téranga pour étayer sa stratégie « gas-to-power », permettant la production d’une électricité plus fiable et moins coûteuse, et une dépendance réduite aux importations d’hydrocarbures », renseigne toujours le communiqué parcouru par Seneweb.
Même si la note attribuée par Moody’s n’est pas des meilleures, l’Etat du Sénégal considère que « le changement de perspective reflète, aussi, une probabilité accrue, selon Moody’s, que la trajectoire de la dette se stabilisera et, en l’absence de nouveaux chocs importants, amorcera une tendance à la baisse dans les années à venir ».
Ce relèvement de la perspective est dû, selon le ministère des Finances, à la « forte stabilité macroéconomique et institutionnelle ainsi que des perspectives de croissance favorables pour les années à venir, en dépit d’un contexte international incertain ».