La sécurisation des dépendances du nouveau marché d’intérêt préoccupe le secrétaire général de la SOGIP.
Les empiètements opérés par des entreprises sur les emprises du marché d’intérêt national ont été soulevés par des responsables. Un CRD sur l’infrastructure a été présidé ce mercredi par le gouverneur de Dakar, sur le site du marché.
La sécurisation des dépendances du nouveau marché d’intérêt préoccupe le secrétaire général de la SOGIP. Amadou Lamine Sow qui prenait part au CRD consacré au marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs a lancé l’alerte sur les espaces qui sont en train d’être aménagés par deux entreprises dont il a tu les noms.
Selon le responsable de la SOGIP, ces espaces doivent faire l’objet d’une attention particulière, en prévision des extensions futures de marché. Ce point a d’ailleurs occupé une place centrale dans les recommandations issues de la rencontre présidées par le gouverneur de Dakar. Ces recommandations portent essentiellement sur les questions de sécurité et d’environnement ainsi que sur l’assainissement. Elles ont porté sur le démarrage effectif des activités du marché et de la gare. Et à cet effet, le gouverneur a invité les responsables et le conseil d’administration à travailler sur un plan afin d’arriver à un démarrage effectif des activités avant le début du mois de Ramadan. « La recommandation phare, c’est le démarrage, et qu’on puisse véritablement démarrer et que le chef de l’Etat puisse se rendre compte que les investissements consentis sont exploités de manière rationnelle. Il faut en faire un défi pour que cela soit fait avant le début du mois de Ramadan », a-t-il lancé à l’ensemble des parties prenantes.
En effet, le chef de l’Exécutif régional a souligné que, depuis son inauguration en 2019, l’infrastructure devait être en mesure de démarrer afin de prouver au chef de l’Etat que les investissements consentis ont produit les effets escomptés.
Al Hassane Sall s’est félicité de la rencontre qui a « atteint ses objectifs » suscitant les débats autour des missions et opportunités offertes par le marché et en facilitant l’appropriation de l’instrument par les acteurs. « « Il s’est agi pour nous de venir échanger avec le directeur et les acteurs pour voir comment appuyer sur des leviers afin que les opérateurs économiques se l’approprient d’abord et que les acteurs du CRD et les acteurs territoriaux également accompagnent l’essor de l’infrastructure. Sur ce plan, l’adhésion est acquise et j’estime que les idées et recommandations des acteurs ont été enregistrées et certainement seront prises en compte par le DG pour que sous peu, l’on puisse constater le démarrage effectif ».
Parlant de recommandations, la rencontre a insisté sur la nécessité d’assurer la sécurité civile et sanitaire des lieux, la gestion environnementale et surtout l’assainissement et l’entretien des lieux. Auparavant, le directeur du marché, Mamadou Abdoulaye Mbaye, a fait une présentation de l’infrastructure dont le coût global est de 55 milliards de frs CFA et qui comporte une gare pour les gros porteurs et plusieurs magasins et chambres froides pour le stockage et la conservation des produits agricoles et animales, avant leur acheminement vers les marchés de la capitale et de l’intérieur du pays.
Woré NDOYE