.
.
« Ne vous inquiétez pas. A voir vos grands yeux levés au ciel, vous ne risquez pas de comprendre les paroles de cette chanson millénaire. Alors pour que vous en saisissiez le sens, je vais traduire à la ligne près. «Para bailar» la Bamba se necesita un poco de gracia» (pour danser la Bamba il faut un peu de grâce).
Et c’est exactement ce qui semble manquer au maire indélicat de la Médina. Jaloux d’un Barthélemy Dias qui a eu l’idée géniale de racler les fonds de ses tiroirs pour aider les populations confrontées au mini-confinement, Bamba Gras-Double est allé le vilipender sur les chaînes télé, prétextant qu’à l’heure actuelle, chercher la bouffe est prioritaire sur tout, ce qui n’est pas complètement faux, quand on voit son gabarit. Mais de là à faire des «garouwale» en live, il y a quand même un pas qu’il avait le devoir moral de ne pas franchir.
Etait-ce gratuit, cependant ? La question reste latente puisqu’en politique il n’y a jamais de discours gratuit.
Dire que le revirement du maire de la Médina n’a pas été brutal, serait une contre-vérité. Mais dire aussi que c’était inattendu en serait une autre.
Il y a deux ans, nous tirions sur la sonnette d’alarme, dans notre style.
Sebe
