Le général Seck répond à Salif Sadio: «La souveraineté nationale n’est pas négociable !»

par pierre Dieme

Le chef rebelle Salif Sadio a fait une sortie, hier samedi 5 février, pour asséner ses «vérités» aux autorités sénégalaises et gambiennes en particulier et à la Cedeao en général. Ce, suite aux accrochages en Casamance entre ses hommes et les militaires. Des pertes en vies humaines ont été dénombrées. D’autres Jambars sont toujours capturés. 
«Je ne sais pas où situer Salif Sadio. Mais le fait qu’il puisse s’exprimer à l’intérieur du territoire sénégalais en parlant d’indépendance, cela veut dire qu’il y a eu tolérance. Beaucoup ne l’acceptent pas et j’en fais partie. Je n’accepte pas qu’il puisse s’exprimer comme il veut sur le territoire sénégalais», a affirmé l’ancien chef d’Etat-major général des armées (Cemga), le Général Mamadou Mansour Seck, ce 6 février dans l’émission « Jury du dimanche » sur iRadio. 
Avant de poursuivre : «Je préfère ne pas écouter les conditions posées par Salif Sadio. Comme j’ai dit la souveraineté nationale n’est pas négociable.»
Pour cet officier supérieur, quand une affaire de ce genre est en cours et qu’il y a des vies humaines en jeu, «je préfère ne rien dire». «Mais la seule chose que je vais dire c’est que j’ai une confiance complète en nos troupes. Maintenant, il faudrait dire que la Casamance n’est ni guerre, ni paix. Dans le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), on a l’impression qu’il y a des gens qui veulent la paix et d’autres qui ne la veulent pas», soutient-il. 
L’ancien Cemga faire remarquer : «On a eu le plaisir de voir, il y a quelques mois, l’opération de ratissage, de pacification. Cela a donné des résultats avec des villageois qui sont revenus. Et je pense qu’aussi, le Mfdc, pour montrer sa bonne volonté devrait enlever leurs mines parce que ce sont des paysans, des indigènes du coin à qui cela empêche d’aller aux champs.»

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