» Les heurts et violences n’augurent pas une campagne apaisée » (société Civile)

par pierre Dieme

Les heurts qui se sont produits avec les violences depuis le début de la campagne n’augurent pas une campagne électorale apaisée. Des actes de violence ont déjà été notées à Pikine, Médina, Guediawaye, Mbour, Dagana selon le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP), organisation de la société civile sous-régionale.

« Ces affrontements ont essentiellement tant pour victimes que pour auteurs les militants des partis politiques impliqués dans la compétition », a déclaré la présidente Bator Seck. Pour elle,  » les enjeux qui entourent les élections locales, mais également le contexte social tendu, les discordes notées durant les phases d’investiture et de dépôt des listes, les positions politiques très tranchées sont autant de facteurs qui expliquent ces tensions après juste quelques jours de campagne électorale ».
Le WANEP lance un appel au calme et à la sérénité. « Le scrutin du 23 janvier ne pourra être frappé des sceaux de crédibilité et de transparence que si les conditions d’une campagne répondant aux normes et standards internationaux sont réunies. De même, à l’ère de la gouvernance locale, les élus ne pourront exercer leurs missions en toute légitimité sans un processus mis en œuvre dans des conditions respectant une compétition politique régulière, qui aura permis de faire des offres programmatiques crédibles et donner l’opportunité aux électeurs de faire des choix motivés et éclairés. Un contexte de violence électorale vient occulter ces aspects essentiels à une compétition politique ».
Dans la même dynamique,  » le WANEP recommande à toutes les parties prenantes de respecter scrupuleusement les principes fixés dans la loi électorale, garantissant ainsi une compétition politique régulière.

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