Décidément l’acquisition du Train express régional (TER) n’a pas été un long fleuve tranquille. En effet le lancement du TER prévu ce lundi, « Confidentiel la lettre quotidienne » explique dans sa livraison du jour qu’un groupement d’entreprises françaises intervenues sur le projet fait tout pour retarder l’exploitation commerciale. En effet, ces dernières, assure la publication, ont fait savoir aux autorités que le TER ne pourrait pas rouler en cette fin d’année sans avoir les certifications nécessaires. Un argument balayé en touche par la partie sénégalaise qui souligne que la raison des dites entreprises est ailleurs. En effet, CLQ indique que lesdites sociétés veulent contraindre le Sénégal à signer des avenants pour empocher plusieurs dizaines de milliards avant son exploitation.
La plupart des entreprises françaises qui sont intervenues sur le projet du TER depuis deux ans ont réclamé des rallonges financières, lit-on dans la publication, au point que Dakar a été parfois très exaspéré par leurs multiples réclamations. Enfin, indique la source, la Présidence de la République n’a jamais voulu céder à leurs pressions pour ne pas alourdir la facture déjà lourde du Train express régional et certification ou pas, le Sénégal est décidé à faire rouler la machine. Surtout que depuis deux ans des tests dynamiques sont faits par la société d’exploitation. « Pour Dakar, il serait incompréhensible de revenir dire aux sénégalais que la certification est un frein à un train qu’il voit désormais rouler tous les jours pour des tests très concluants et satisfaisants. Aussi, l’avenant que lesdites entreprises veulent faire signer dans l’urgence est perçu comme une forme de chantage qui ne dit pas son nom ».