La vie économique et sociale difficile et les tensions récurrentes dans les universités tiennent en haleine la population sénégalaise. C’est à cet effet que le parti AWALÉ d’ Abdourahmane Diouf a sorti un communiqué par rapport à la situation socio-économique délétère qui prévaut dans ce pays.
« La vie économique et sociale de nos concitoyens est de plus en plus tendue. Les Sénégalais font face à des difficultés de tous ordres sans trouver en face d’eux un interlocuteur gouvernemental crédible et en situation de proposer des solutions opérationnelles », mentionne un communiqué du Parti AWALÉ parvenu à PressAfrik.
Le document précise que « l’augmentation du prix du pain est insoutenable pour nos compatriotes. La posture du ministère du Commerce met les différents acteurs, syndicats des boulangers et consommateurs, dans une situation de guéguerre préjudiciable à la paix sociable qu’aucun gouvernement responsable ne devrait encourager. La question de la farine et du pain ne peut pas être résolue par une volonté de monter les Sénégalais les uns contre les autres».
Selon Dr Abdourahmane Diouf, les boulangers mettent en avant l’augmentation en amont du prix du sac de farine. Les meuniers mettent en avant des coûts de revient exorbitants, notamment sur l’acquisition du blé. Et « le gouvernement se défausse sur ses propres consommateurs en leur faisant supporter l’augmentation du coût final de la baguette de pain. C’est irresponsable ! Le régime du Président Macky Sall doit se comporter en bon père de famille en protégeant tous ses enfants et en ne sacrifiant pas les plus faibles d’entre eux qui sont les consommateurs sans défense », ajoute le document.
Le parti AWALÉ propose, d’abord, « une négociation multipartite qui diagnostique les maux des uns et des autres afin d’aboutir à des solutions équitables pour tous les acteurs. Ensuite, il nous faudra aller plus loin. Le gouvernement doit travailler à cesser notre dépendance structurelle vis-à-vis du blé», poursuit le communiqué.
Selon le document, la même irresponsabilité gouvernementale est notée au niveau des universités. « Les tensions y sont récurrentes. Elles émanent de la crise managériale du secteur de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur. Toujours les mêmes problèmes. Si l’Université Alioune DIOP de Bambey est aujourd’hui le théâtre des affrontements, nous constatons avec tristesse l’effet papillon produit dans les autres universités, notamment à l’Université Gaston BERGER et à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ». Le parti AWALÉ condamne sans réserve les violences policières.
Pressafrik