On les connaissait rustres, fades, dépourvus de classe, de tenue et de retenue. Et quoi encore ? Aucune idée également si ce n’est de répéter des slogans creux sans aucune pesanteur. Tout ce que le Chef décide fait l’unanimité chez eux. Même si ses décisions nous mènent droit au mur. Pour eux, leur Chef est un génie. Pourquoi souriez-vous ? Plus ils s’affichent, plus on découvre leurs limites intellectuelles, ou leurs limites tout court. Sans compter leur propension à malmener la langue officielle du pays. C’est la conscience même de nos enfants qui se trouve bien martyrisée.
Et pourtant ce sont les mêmes qui se plaignent du haut de la tribune du Concours Général de la baisse du niveau des apprenants. Ils commettent des monstruosités syntaxiques, orthographiques et grammaticales. Et dans cet exercice, c’est souvent leur Chef qui se distingue malgré la liste kilométrique de ses conseillers en tout genre. Chaque fois qu’il s’invite sur « Twitter », il se fait le malin plaisir de piéti ner rageusement la langue officielle dont use son administration. Les gens en sont arrivés à ne plus s’indigner de la torture infligée à la langue de Molière. C’est le Père Léo qui doit se sentir outragé dans sa tombe. L’administration qu’il avait construite avec méthode et rigueur, qui a été bien entretenue par Diouf, s’est clochardisée sous Wade. Elle est devenue bien calamiteuse avec l’armée mexicaine au pouvoir caractérisée par ses abus et ses outrages jusque dans les communiqués officiels de nos ministères.
Ceux parmi la galaxie apéro-bennoiste qui s’invitent dans les réseaux sociaux font encore pire et ne se gênent pas. Et hier, celui qui aspire à être le premier magistrat de la capitale s’est distingué à travers une affreuse affiche sur laquelle il n’a pas hésité à écorcher la langue de France sans que ses conseillers s’en rendent compte. Et dire que ce sont ces gens-là qui veulent diriger notre capitale !
KACCOOR BI