Presque un mois après la levée de l’immunité parlementaire des députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall, l’action publique tarde toujours à être déclenchée. Autrement dit, les deux présumés faussaires ne sont pas encore convoqués et entendus à la Police ou à la Gendarmerie pour que soit élucidée cette scandaleuse affaire. En tout cas, nombreux sont les observateurs qui se demandent pourquoi l’enquête n’a pas fait l’objet d’un traitement « fast-atrack » ?
En poussant sa curiosité, « Le Témoin » quotidien a appris que les deux députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall cherchent « désespérément » des avocats de confiance. Ou alors, ils attendent que l’on leur trouve de bons avocats « étatiques » dès lors que l’affaire aurait pris une tournure d’Etat. Toujours est-il que Boubacar Biaye et Mamadou Sall n’ont plus donné signe de vie auprès de trois avocats qu’ils avaient déjà constitués dès le début de l’affaire.
Cette non constitution d’avocats a-t-elle retardé la procédure policière ? Ou alors ce retard est-il dû à la précampagne en vue des élections locales du 23 janvier 2022 ? Une chose est sûre : qu’il pleuve ou qu’il neige, qu’il Corona ou qu’il Ebola, les deux parlementaires répondront à la justice dès que leur immunité aura été levée.