Lors du lors du 7ème Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique, tenu hier, au CICAD, le président Macky Sall avait déclaré que “face à la montée du péril terroriste, il nous faut plus de flexibilité budgétaire pour permettre à nos pays de se donner les moyens d’assurer un minimum de défense nationale“. Cette déclaration du président Macky Sall bien que très cohérent, au regard de l’insécurité qui sévit dans le Sahel, manque pourtant un certain nombre de principe qui doivent accompagner une telle décision. Du moins c’est que pense le coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck.
“Monsieur le Président de la République le plaidoyer pour l’Afrique, s’il n’est pas basé sur la transparence, risque de fragiliser votre mandat à l’Union Africaine. Les dépenses militaires des États doivent être encadrées par la transparence et la redevabilité. L’audit des marchés de la défense au Niger en est un parfait exemple. Il ne s’agit pas seulement d’un problème ‘de déficit autour de 3%’ mais plutôt un problème de transparence et de Redevabilité sur les montants injectés dans le secteur de la défense et de la sécurité“, souligne Birahim Seck.
En effet, ce dernier estime aussi qu’il faut aussi plus de transparence “et une évaluation conséquente des dépenses injectées dans le secteur de la défense et de la sécurité. Le Mali aussi a souffert des affres de l’opacité et du détournement des deniers consacrés à la défense et à la sécurité“.