Le Cadre unitaire de l’islam au Sénégal et Jammi Rewmi et le Mouvement Front pour une Révolution Anti impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) se sont rencontrés jeudi 25 novembre 2021, dans le cadre des consultations autour d’un agenda national de recherche d’un consensus.
Ce moment d’échange très « fructueux » a permis de passer en revue les causes profondes des violences, d’en situer les « principaux responsables et de souligner l’étendue des problèmes auxquels les populations en général sont confrontées ».
Le Mouvement FRAPP a exposé les mécanismes par lesquels les ressentiments de la population s’accentuent devant la faiblesse et l’inadaptation de la prise en charge de leurs préoccupations. Sous ce rapport, le Mouvement FRAPP constitue un « réceptacle et un espace d’expression des frustrations, injustices anciennes et récentes, et revendications économiques et sociales qui lui parviennent de toutes les couches sociales ». Cette analyse confirme ainsi les déterminants de la violence révélés et analysés par l’étude de Jammi Rewmi et pour lesquels il est urgent d’agir.
Le FRAPP a également « déploré et condamné les multiples arrestations arbitraires, la surveillance permanente, les brimades et persécutions vio lentes physiques, les interdictions systématiques de manifester dont ses membres font l’objet depuis des années alors qu’il n’exprime souvent que la liberté d’expression dans une démarche non violente ».
Le FRAPP a beaucoup insisté sur les « violences quotidiennes faites aux populations » et qui ont pour noms spoliations foncières, violations des droits des travailleurs, oppression des bacheliers et étudiants, précarité des personnes en situation de handicap, dysfonctionnements grave de la justice, répressions des populations en luttes…Et que ce sont ces violences exercées sur les populations qui font le lit de la résistance des populations. Violences dont finissent par être victimes les mouvements citoyens, acteurs politiques…
Le Cadre Unitaire de l’Islam et la plateforme Jammi Rewmi ont écouté avec attention les analyses et positions exprimées par FRAPP et se réjouissent de voir que le débat suscité par leurs propositions sur la violence dans l’espace public a trouvé un large écho dans l’opinion et montré les clivages et lignes de rupture dans l’espace politique et social.
Toutes les parties prenantes de la discussion ont convenu qu’au-delà des luttes politiques, des revendications sociales et des injustices économiques, « il est indispensable que l’Etat préserve les bases de la paix et de la stabilité en œuvrant pour une plus grande justice économique et sociale, pour une application rigoureuse de la constitution et des lois et règlements régissant la république et un respect strict de l’État de droit. C’est à ce prix qu’une véritable paix sociale s’installera de manière durable ».
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal, Jammi Rewmi et FRAPP disent poursuivre les échanges sur les mécanismes de consolidation de la paix et de la prévention de la violence.
Le FRAPP dénonce auprès du Cadre unitaire de l’islam les « violences et oppressions subies par les populations »
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