La secte, basée au Nigeria, me demandait 30 têtes de singe, le sang d’un membre de ma famille ou le liquide vaginal d’une de mes filles » (H. Aïdara, fille cadette et victime présumée) : « Mon père a commencé à me violer quand j’avais 7 ans et j’en ai 16 aujourd’hui » (A. Aïdara, fille aînée et autre victime présumée) : « Mon père m’a dit qu’il lui fallait 20 tiges de coton imbibées du liquide vaginal de ses filles ».
Le quotidien Libération revient, dans sa parution de ce jeudi, sur l’histoire d’inceste et de pédophilie qui défraie la chronique à Yeumbeul, plus précisément au quartier Djiddah Marine, d’où sa titraille : « La maison de l’horreur ». Les confessions du père des filles et mis en cause, Souleymane Aidara, font froid dans le dos. « J’avais conclu un pacte avec le diable. La secte, basée au Nigeria, me demandait 30 têtes de singe, le sang d’un membre de ma famille ou le liquide vaginal d’une de mes filles », a-t-il avoué devant les enquêteurs. H. Aïdara, fille cadette et victime présumée, déballe : « Mon père a commencé à me violer quand j’avais 7 ans et j’en ai 16 aujourd’hui ». Elle revient sur l’épisode de l’absence de ses règles et ce que son père a fait. A. Aïdara, fille aînée et autre victime présumée, d’en rajouter une couche : « Mon père m’a dit qu’il lui fallait 20 tiges de coton imbibées du liquide vaginal de ses filles ». A. Aïdara révèle aussi avoir été violée par le fils de sa tante quand elle avait 9 ans. G. Lam, cousine des victimes présumées, enfonce le clou : « En 2012, alors que j’avais 14 ans, il a tenté aussi de me violer ». L’oncle des présumées victimes, A. Kane, de faire une confidence : «Dès que la maman des filles est venue chez moi pour suivre son traitement psychique, Souleymane Aidara a commencé à dormir avec ses filles