L’arrestation musclée de Barthelemy DIAS ce 17 novembre a été suivie par un communiqué du préfet de Dakar Mor Talla TINE.
Ce dernier a expliqué que les descentes sur le terrain effectuées par les candidats à une élection sont bien organisées par la loi électorale. Ainsi, indique le préfet, les candidats doivent d’abord en faire part à l’autorité qui va s’organiser en conséquence. Des explications loin de convaincre l’opposition. Pour Abass FALL, le préfet de Dakar doit éviter tout traitement partisan et mettre au même pied les différents candidats.
« Nous sommes républicains, nous sommes respectueux des lois et règlements de ce pays pourvu que ces lois et règlements soient respectés par tout le monde. Nous demandons à monsieur le préfet, la prochaine fois, d’avoir la même célérité et la même promptitude à dire ça à un autre candidat qu’il connaît très bien et dont je ne ferai pas la publicité parce que tout simplement son nom ne mérite pas d’être prononcé ici », lance le coordonnateur de PASTEF Dakar.
Pour Abass FALL, l’opposition ne s’est jamais levée une seule fois pour attaquer le pouvoir. A chaque fois qu’on veut faire prévaloir un droit démocratique qui est le droit à la marche, ajoute-t-il, l’Etat devient violent avec nous.
Le responsable de PASTEF s’exprimait d’un point de presse à la mairie de Mermoz /Sacré-Coeur où la section départementale de Yewwi Akan Wi s’est retrouvée pour dénoncer l’arrestation « arbitraire » du maire.
S’agissant de l’éventualité de signer une charte pour la non-violence lors des élections locales, Abass FALL déclare que la coalition YAW est prête à signer toute forme de charte qui peut permettre d’aller à des élections paisibles, transparentes.