Dr Babacar Diop : « Yankhoba Diatara a été poussé au suicide par les dénis du pouvoir.

par pierre Dieme

Il veut entrainer la jeunesse de Thiès dans sa folle entreprise. Nous lui disons qu’il a accepté de s’immoler sur le feu de la corruption. Il s’est immolé sur le feu des reniements politiques. Il s’est immolé sur le feu de la transhumance politique. Il s’est immolé sur le feu du mensonge politique » « s’il faut bruler sur cette terre de Thiès, il faut bruler les traitres politiques. Mais pas bruler ce qui lutte pour la dignité. En vérité, Yankhoba Diatara ignore l’histoire de la ville de Thiès. C’est pourquoi nous lui demandons de retourner à l’école pour mieux comprendre l’histoire de Thiès.”

La bataille pour le contrôle de la cité du rail a démarré. Et ce combat s’annonce épique. Yankhoba Diattara avait tiré à boulets sur les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, lors de la conférence de presse de la coalition Benno Bokk Yaakaar d’avant hier.

La réplique n’a pas tardé. Candidat investi par Yaw pour la mairie de Thiès, Babacar Diop a répondu au néo allié de Benno«Yankhoba Diattara, nouveau chambellan désigné de Macky Sall, a porté atteinte à la dignité et à l’image de Thiès. Il a insulté et menacé la jeunesse de notre pays. Yankhoba Diattara, poussé au suicide politique par les délices du pouvoir, veut entrainer notre jeunesse dans sa folle entreprise. Nous lui rappelons que Thiès est une terre de dignité et de refus», répond le leader de Fds/Les Guelwaars, hier, au cours d’une conférence de presse.  Babacar Diop d’ajouter : «Aujourd’hui, nous voulons dire, devant la face du monde, que nous défendrons l’honneur de Thiès, la fierté de notre ville, la dignité d’un peuple insoumis. Thiès n’a jamais connu ce discours de honte, de larbinisme et de soumission. Demander à Thiès de brûler ceux qui ont choisi de lutter est une insulte à la mémoire des martyrs tombés sur le champ de l’honneur». 

Sur cette terre de dignité, dit-il, seuls les «traitres» mériteraient d’être brûlés et non ceux qui luttent pour le peuple.

Aussi, Babacar Diop conseille à son rival de retourner à l’école pour apprendre l’histoire de Thiès. A l’en croire, tout au long de l’histoire, la ville «héroïque» n’a jamais rasé les murs. «Nous sommes la ville des cheminots de 1938, de 1948, la ville de la ‘’jeunesse malsaine’’ de 1988…», explique Babacar Diop qui soutient que sa candidature  a été dictée par le besoin de rendre à Thiès sa grandeur, sa fierté et sa dignité. Selon lui, elle incarne un vent de «progressisme nouveau».

You may also like

Web TV

Articles récentes

@2024 – tous droit réserver.