En maths, on apprend dès les premières leçons, la notion de diviseur commun. Appliquée à la politique, la notion revêt toute son importance surtout lorsqu’il s’agit du cas de Ismaïla Madior Fall.
L’entrée en politique à Rufisque du tailleur constitutionnel de Macky Sall en 2017 n’a été ponctué que de « dégâts ». A la recherche d’une base politique et d’une assise sympathique dans la ville dont il s’est réclamé dans le tard comme un citoyen modèle, l’homme est devenu le plus grand diviseur commun le plus catastrophique pour le camp présidentiel. A l’annonce de sa possible investiture à Rufisque comme tête de liste majorité, la coalition présidentielle a totalement implosé.
C’est la débandade de partout. Surtout qu’un choix porté sur l’ancien ministre de la Justice est injustifiable à Rufisque. Ismaïla Madior Fall n’a aucune base politique dans la vieille cité. Il est resté impopulaire. Les Rufisquois ne le connaissent guère parce que malgré que depuis 2012 il a été aux côtés du chef de l’Etat, ce n’est que lorsqu’il faut nommé en 2017 ministre de la Justice qu’il a commencé à afficher « sa rufisquoisité ».
En outre, le choix porté sur lui pose problème parce que l’homme n’a jamais eu un mandat électif contrairement aux ténors politiques de Rufisque du camp présidentiel comme les Boubacar Albé Ndoye, Souleymane Ndoye, Doudou Meïssa Wade, Karim Mbengue du PS qui sont les vrais porteurs de voix du camp présidentiel. Aujourd’hui, tous ces ténors ont décidé de quitter la coalition BBY pour se présenter sous leurs propres bannières. La coalition présidentielle dirigée par Ismaïla Madior aura de la peine alors à embarquer des ténors du camp présidentiel. Le candidat de la majorité n’est entouré que de laudateurs qui n’ont aucun poids politiques à Rufisque.
Le Témoin