L’avocat de la famille de Cheikh Niass, du nom de l’émigré, décédé suite à son interpellation par la police, est revenu sur les résultats de la deuxième autopsie, qui « n’a pas fait état de trace de sévices corporels, de violence ou de torture. »
Me Ciré Clédor Ly a fait savoir que la seconde autopsie pratiquée sur le corps de la victime a conclu « une Covid-19 sur un terrain diabétique ». Le conseil parle de tissu pulmonaire « fortement abîmé ».
D’ailleurs, l’Ordre des médecins du Sénégal a été impliqué, comme souhaité par les avocats de la famille, qui avait saisi le parquet.
Me Ciré Clédor Ly de préciser que « la deuxième autopsie pratiquée sur la dépouille de l’émigré s’est faite de façon contradictoire ». « Il y avait aussi la présence de la police scientifique », indique l’avocat. « C’est en fait une panoplie d’experts et d’observateurs qui étaient là pour la deuxième autopsie », a-t-il assuré.
Me Ly renseigne que la famille a pu disposer du corps et le défunt a été enterré à Cambérène. « Il fallait permettre à la veuve de Cheikh Niass de faire son deuil et de savoir exactement ce qui s’est passé et pouvoir rentrer en France. Une réunion se tiendra avec les conseils et la famille pour tirer des conclusions partielles ou définitives », a fait savoir Me Ly.
Dakaractu