« On était en train de chercher un autre médecin pour l’autopsie, on m’informe que cela ne pouvait même pas se faire sans une réquisition du ministère public (…) Nous allons saisir le procureur » (Me Ciré Clédor Ly, avocat).
L’affaire Cheikh Niass du nom de l’émigré qui était rentré au bercail pour prendre part au grand magal de Touba et qui a malheureusement rendu l’âme dans des circonstances douteuses après son interpellation au commissariat de Wakhinane Nimzatt, est parti pour devenir un dossier sinueux. Du moins si l’on se réfère aux informations obtenues p ar Dakaractu auprès d’un des avocats commis par la famille du défunt, à savoir Me Ciré Clédor Ly.
À l’en croire, le dossier traine encore au niveau de l’autopsie pour déterminer le genre de mort de l’émigré. Il relève des démarches contraignantes au dossier.
« Il était convenu qu’une autopsie devait être pratiquée sur la dépouille aujourd’hui, en présence d’un médecin légiste qui a la confiance de la famille. Cela n’avait posé aucun problème. Alors que nous avions proposé un professeur qui avait eu un empêchement, on était en train de chercher un autre médecin qui a les compétences pour participer à l’autopsie, on m’informe à l’instant même que cela ne pouvait même pas se faire tant qu’il n’y a pas une réquisition du ministère public, donc de ce pas, nous allons saisir le procureur pour qu’il ordonne l’autopsie », a expliqué, ce 6 octobre, l’avocat.
Interpellé sur les tenants et aboutissants de la conférence de presse annoncée par la famille du défunt Cheikh Niass, ce jour, Me Ly a renseigné n’avoir pas été mis au parfum d’une telle sortie médiatique.
« Honnêtement, je ne suis pas au courant. Je n’ai pas été avisé. Si vous saisissez aussi mes clients, ils vous diront qu’ils ne m’ont pas informé et moi aussi je n’étais pas au courant », a dit le conseil qui promet que l’affaire sera clarifiée.
« Le travail se poursuit et la vérité sera traquée », a-t-il conclu…
Dakaractu