Activistes et acteurs politiques se sont retrouvés ce lundi 4 octobre au siège du FRAPP pour exiger la libération Guy Marius SAGNA.
Pour le coordonnateur du mouvement Y’en a marre, le leader de l’APR qui a tous les leviers de l’Etat en mains en use pour en découdre avec ses détracteurs. A l’en croire, « on leur a lié les mains pour que Macky SALL les tape dessus ». En effet, selon Aliou SANÉ, au mois de mars, ils ont préféré la médiation et maintenir la paix et la stabilité sociale. Cependant, le chef de l’Etat en a profité pour se requinquer et revenir en force. Ainsi, « il est dans une logique d’arrestation et d’emprisonnement de toutes les voix qui symbolisaient cette lutte pour dire qu’elles n’acceptaient pas ce qui se passait ».
« Le président Macky SALL n’a pas encore digéré le soulèvement populaire contre le coup de grâce qu’il voulait porter à notre démocratie, et qui l’a poussé à reculer de la façon que nous avons tous constatée, où il n’a pas eu d’autre choix. C’est ça qu’il a en travers de la gorge. Nous avons respecté les demandes de nos guides. Au sortir de notre rencontre avec la délégation du Khalife (lors des violents événements de mars), c’est moi qui ai rendu le texte. Mais Dieu seul sait ce que j’ai eu comme retour de Sénégalais qui n’étaient pas contents de la décision qu’on avait prise allant dans le sens de suivre la décision du Khalife et qu’on donne cette chance à la médiation et à donner la chance à Macky SALL de respecter ses engagements sur les points listés », regrette l’activiste.
Par ailleurs, tous les mouvements présents à la conférence de presse ont fustigé une justice à deux vitesses prompte à arrêter des activistes « au moment où la mort de 14 jeunes Sénégalais reste toujours impunies, Bougazelli continue de narguer le pays tout entier, des députés faussaires et trafiquants de passeports diplomatiques ne sont pas inquiétés ».