Dans le monde de la corruption, de l’arnaque, de la tricherie et du « door marteau », nul ne peut rester éternellement débout, tôt ou tard la chute viendra ! C’est ce qui est arrivé à Doing Business. Rappelons-le, la Banque mondiale a décidé de suspendre la publication de tous les rapports de Doing Business dont les enquêteurs et auditeurs ne faisaient que de la tricherie en gonflant et manpulant les données et chiffres économiques de certains pays.
Pire, de nombreux « experts » et « sacs à dos » de Doing Business séjournant dans des pays africains cédaient sous la pression de certains gouvernements qui voulaient à tout prix enjoliver leur situation économique. Ces irrégularités et méthodes de calcul avaient suscité un tollé mondial, vu le prestige et l’importance de ce classement pour les Etats souhaitant notamment attirer les investisseurs étrangers au sein de leurs économies. Hélas ! Toute chose a une fin car l’international « door-marteau » Doing Business vient d’entrainer dans sa tombe notre Apix nationale…
DOING BUSINESS REUNION DU FMI SUR LE ROLE PRESUME DE KRISTALINA GEORGIEVA DU FMI
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) s’est réuni le 21 septembre 2021 pour un premier compte-rendu du comité d’éthique sur la question liée au rôle présumé de la directrice générale, Kristalina Georgieva, dans le rapport Doing Business 2018 de la Banque mondiale, informe le porte-parole de l’institution, Gerry Rice. Selon Financial Afrik, « le conseil a discuté des délibérations du comité d’éthique jusqu’à présent et a eu un échange de vues préliminaire sur le rapport et la déclaration du directeur général en réponse à celui-ci », indique-t-il dans une déclaration. Et d’ajouter que l’instance a souligné « l’importance » qu’elle attachait à la réalisation d’un examen « approfondi, objectif et en temps voulu ». Accusée d’avoir manigancé en faveur de la Chine lorsqu’elle était, en 2017, en poste à la Banque mondiale, Kristalina Georgieva avait aussitôt réagi aux conclusions de l’enquête indépendante commandée par l’institution internationale et rendue publique le 16 septembre 2021. « Je suis foncièrement en désaccord avec les conclusions et les interprétations de l’Enquête sur les irrégularités dans les données en ce qui concerne mon rôle dans le rapport Doing Business de la Banque mondiale de 2018.
J’ai d’ores et déjà tenu une réunion avec le conseil d’administration du FMI sur ce sujet » avait déclaré la Bulgare. En rappel, la Banque mondiale avait suspendu, l’an dernier, la publication de son rapport qui passait en revue l’environnement des affaires des pays membres de l’institution en distribuant des bons et de mauvais points aux Etats. Avant d’annoncer, il y a quelques jours, sa décision d’arrêter définitivement son édition pour cause de manipulation de conclusions des éditions 2018 et 2020 sous la pression de certains gouvernements qui voulaient à tout prix enjoliver leur situation.
Le Témoin