Tenir un Magal en pleine pandémie avait fait grincer des dents l’an dernier. Cette année aussi, certains craignent une flambée des cas. Sur Rfm matin, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma, Président de la Commission Culture et Communication du grand Magal de Touba, s’exprime à ce sujet.
«Avant le Magal de l’an dernier il y avait beaucoup de débat. C’était normal parce que la maladie était méconnue et il n’y avait pas de vaccin. Tout le monde avait peur de la Covid. À commencer par moi. Mais trois semaines après le Magal les cas ont continué à baisser. Et nous avons conclu, en conférence de presse, que le Magal n’a rien augmenté à la pandémie. Et c’est trois mois plus tard, en janvier, que la seconde vague a commencé.
Donc nous avions une victoire l’année dernière. Pour atteindre cet objectif, nous avions pris nos responsabilités après le Ndigueul du Khalife. Nous avions mis en place, au préalable une unité d’alerte et de prévention épidémiologique avec des professeurs, des médecins chevronnés qui ont fait un excellent travail préalable et diagnostiqué le niveau de la pandémie. Donc les décisions sont assises sur des bases scientifiques avec le conseil de personnes avisées (…)
Cette année, la situation est même plus favorable. Il y a le vaccin, de plus beaucoup sont guéris de la maladie et ont donc une immunité temporaire de 3 à 6 mois. Les gens connaissent mieux la maladie et l’on sait que rester à la maison avec laLe président même a appelé à apprendre à vivre avec le virus. Aujourd’hui partout dans le monde les gens font leurs activités, les stades sont pleins les théâtres et autres. C’est pourquoi nous avons pris les mêmes dispositions que l’an dernier dans la prévention et tout, sur le Ndigueul du marabout. Par exemple, sur 1000 journalistes que nous prenions, on n’en a pris que 300 pour qu’il n’y ait pas de rassemblements conséquents.» covid c’est mourir de faim. Donc le mieux c’est de sortir aller faire ses activités tout en prenant ses précautions.
Youssouf SANE