La CEDEAO durcit le ton contre le colonel Goïta

par pierre Dieme

Après la situation politique en Guinée, la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest s’est penchée sur l’évolution de la transition politique au Mali, lors du Sommet extraordinaire tenue ce jeudi 16 septembre, à Accra. L’organisation sous régionale se dit « très préoccupée par les « lenteurs » dans la « préparation des élections » prévues fin février 2022.

« La Conférence réitère sa demande pour un respect strict du calendrier de la transition devant conduire à la tenue effective des élections dans le délai non négociable de février 2022. A cet effet, la Conférence demande aux autorités de la transition de soumettre au plus tard à la fin du mois d’octobre 2021, le chronogramme devant conduire aux étapes essentielles pour la tenue des élections », lit-on dans le document. Lequel indique que « seules les réformes nécessaires pour la tenue des élections à la date indiquée devraient être mises en œuvre ».

En conséquence, menacent les dirigeants, « la Conférence décide de sanctions ciblées contre tous ceux dont les actions impactent négativement sur le calendrier de la transition tel qu’arrêté par les chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO. Ces sanctions incluraient notamment l’interdiction de voyage pour ces personnes et leur famille et le gel de leurs avoirs financiers ».

Au Mali, un pays qui a subi deux coups d’État en l’espace d’un an, le colonel Assimi Goïta, proclamé président en juin dernier, doit conduire le processus de transition de 18 mois à son terme.

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