Le Cap Vert compte 2 partis politiques, contre 4 pour le Ghana et 299 pour le Sénégal.
Et encore ! Quand on sait que chez nous, le dernier recensement des formations politiques s’est effectué tard le soir et à la veille d’un week-end, il y a de fortes chances que ce soit biaisé, avec tous les déplacements des fonctionnaires vers la brousse et la banlieue.
Mais, c’est quoi même d’abord, un parti politique ? C’est là où il y a problème. La définition doit certainement varier d’un pays à l’autre.
Au Ghana et au Cap Vert précités par exemple, c’est une association de personnes qui luttent pour conquérir le pouvoir pour le mettre à la disposition du peuple. Le seul souverain, à leurs yeux.
Chez d’autres pays, comme le nôtre, en revanche, la quête du pouvoir, c’est avant tout faire fortune et aider les siens à s’enrichir ou à se positionner dans la société.
Même si finalement, à l’aller comme au retour, tout redescend jusqu’aux marches du peuple, la seule différence se trouve dès lors dans la manière de distribuer.
Il y a des procédés qui horripilent, qui favorisent le compromis face à la lutte légitime pour le pouvoir, tandis que d’autres plus sérieuses et objectives, cherchent vaillamment l’assainissement XL, avec des moyens minima.
Voilà la réalité du terrain.
Sébé