« J’ai appris la disparition d’Alioune Badara Cissé avec beaucoup de peine et de tristesse, surtout au regard de la soudaineté de la nouvelle. Personne ne pouvait imaginer qu’il allait nous quitter de sitôt… J’ai eu la chance de la connaître un jour de mars 1988 alors que nous prêtions serment au Palais de justice du Cap Manuel », a témoigné Me Assane Dioma Ndiaye suite au décès de l’ex-médiateur de la République.
« À ce moment, poursuit-il, je ne pouvais pas imaginer que nous allions tisser des relations intarissables. Ce jour-là, à ma grande surprise, alors que nous venions de terminer de prêter serment, il a pris sur lui pour m’accompagner jusque chez moi, avec mes parents, pour prendre un pot alors que je venais tout juste de le connaître. Il est vrai que j’étais major de la promotion mais rien ne pouvait justifier cet honneur si ce n’est ses qualités intrinsèques de bonté, d’amour de son prochain, d’empathie et d’humilité de l’illustre disparu ».
« Aujourd’hui la tristesse et la peine sont immenses dans les cœurs de tous ceux qui ont eu la chance de la connaître. Alioune Badara Cissé savait cultiver l’amour de son prochain, redonner la confiance, susciter des espoirs, réconcilier l’homme avec lui-même. C’est une des soirées tristes et noires que nous connaissons parfois et qui nous rappelle l’évidence : nous venons tous de Dieu, et nous retournons à Dieu », confie le juriste.
Il ajoute: « nous prions pour le repos de son âme et présentons nos condoléances à sa famille. Nous pleurons cet homme généreux qu’a été Alioune Badara Cissé, l’ami fidèle, le mari aimant, le père attentionné. «
L’avocat de poursuivre : « À l’inhumation de son fils au cimetière de Bakhya, nous avons constaté combien Alioune Badara Cissé était une personne entière. Il restera gravé à jamais dans nos mémoires ».