L’ex-président de la Transition du Mali, Bah N’Daw et l’ex-Premier ministre Moctar Ouane ne sont plus en résidence surveillée. L’annonce a été faite par le comité local de suivi de la Transition composé des représentants au Mali de la Cedeao, de l’Union africaine et de la mission des Nations unies dans le pays qui se félicite de «la décision du gouvernement de lever toutes les mesures restrictives» imposées aux deux anciens dirigeants. Ces derniers n’étaient plus libres de leurs mouvements depuis le 24 mai dernier, date du second coup d’État militaire mené par le colonel Assimi Goita, intronisé depuis président de la Transition. Selon Rfi, les deux anciens dirigeants avaient donc pris un avocat – qui n’était pas autorisé à les rencontrer – et engagé une procédure devant la Cour de justice de la Cedeao. Laquelle exigeait que Bamako lui communique, au plus tard ce dimanche 29 août, tous les éléments pouvant justifier l’assignation à résidence de Bah N’Daw et Moctar Ouane. «Cette plainte leur a fait peur», explique une source impliquée de très près dans le dossier, qui affirme également que les autorités maliennes avaient sollicité un délai supplémentaire d’un mois pour répondre à cette requête, un délai refusé.
Mali : Bah N’Daw et Moctar Ouane libres
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