Babacar Diop et ses “Guelwars”? C’est un faux problème. Au moment où le pays compte près de 300 partis politiques, rien que pour amuser la galerie, il est injuste de vouloir freiner les nobles ambitions de ce jeune patriote.
Surtout pour des prétextes aussi fallacieux que ceux brandis par le Ministère de l’intérieur, pour l’empêcher d’avoir son récépissé de parti. Les autorités doivent se dépêcher de régler cette question au plus vite, si elles ne veulent compromettre les prochaines élections.
Bougane et sa convocation? Là également, c’est de la provocation. Qu’est-ce qu’il a fait, le leader de ” Gueum sa bop” pour avoir droit à une convocation de police? Demander aux jeunes sénégalais d’aller se faire inscrire sur les listes électorales, afin de pouvoir voter ? Si pour cela, il ne reçoit pas des félicitations de l’Etat à qui est dévolue cette mission de sensibilisation, il ne devrait pas, non plus, être embêté.
L’initiative vient à son heure car elle est destinée à garantir la régularité des locales, avec tous ces primo votants qui tiennent absolument à remplir leur devoir civique. A moins que les autorités ne cherchent justement …à les en dissuader.
Les inondations? Alors là, c’est le bazar du siècle. Si le gouvernement dit avoir dépensé plus de 500 milliards de francs pour nous en débarrasser et qu’au finish, on se retrouve gros jean comme devant avec les pieds dans l’eau, c’est que l’argent se trouverait ailleurs. Il s’agit là de se goinfrer d’or sec et non de dresser un quelconque Plan Orsec qui n’a jamais rien résolu.
C’était pour ça d’ailleurs, que tout le monde souhaitait la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire, et non une mission d’information qui tout de suite a annoncé la couleur, en se précipitant au Palais pour remettre son rapport à Big Mack.
Vous l’aurez donc compris. Voilà en gros, le contenu du point de presse de Thierno Bocoum, un leader de mouvement qui commence maintenant à taper du poing sur la table, à la place de l’homme timoré et trop prudent que nous avons connu jusqu’ici.
Même si l’autre jour, son coup de gueule contre les copains de l’opposition, n’est pas passé inaperçu.