Ils seront nombreux à se diriger vers leur centre respectif. Ils, ce sont les candidats au Brevet de fin d’étude moyen (BFEM). Cette année, le nombre de candidats attendu tourne autour de 189 796, dont 104.927 filles. Tous vont frapper aux portes du lycée.
Le Brevet de fin d’études moyen reste un diplôme bien courtisé par les candidats qui aspirent à passer en classe supérieure. Pour cette année, la direction des examens et concours entend mettre comme les années précédentes tous les moyens nécessaires.
« Nous avons une forme d’organisation d’abord au plan matériel, au plan immatériel. Quand je parle de l’immatériel, c’est la conception des épreuves qui obéit à la rigueur de la définition des domaines d’évaluation et des types de connaissances qui sont recommandés. Il y a également l’organisation matérielle à travers un dispositif mis en place. Nous avons franchi allègrement toutes ces étapes », a dit Amadou Moctar Ndiaye.
A l’en croire, ces candidats devront composer dans 1105 centres disséminés sur toute l’étendue du territoire national. Nous avons également un total de 1232 jurys. Cela va nécessiter bien entendu la mobilisation de ressources humaines comme les chefs de centre, les secrétaires, les surveillants et autres. Cette année, des dispositions sont prises comme pour le bac.
Les téléphones portables son interdits. Les sacs et autres seront déposés au tableau. Dès lors, une fouille minutieuse sera au rendez-vous comme lors des précédentes années. Selon les acteurs, il s’agit de lutter contre toute tentative de tricherie. Des dispositions aussi rigoureuses qui ont poussé les potaches à la vigilance et à la prise de conscience pour ne jamais tomber dans les méandres de la tricherie. Dès lors, ce sujet continue de susciter la crainte chez certains candidats. C’est le cas pour des jeunes filles trouvées dans une salle en pleine concertation avec un professeur.
« Nous avons pris toutes nos dispositions pour éviter cela. Et la meilleure des dispositions, c’est d’apprendre ses leçons, un point c’est tout », indiquent-t-elle. La peur au ventre, le stress qui se lit sur leur visage, les candidats qui procèdent aux derniers réglages vendredi dernier dans un établissement entendent tout de même suivre les consignes à la lettre. « Notre professeur de français nous a même conseillé de ne jamais venir en classe avec un téléphone portable. Ce que nous tentons de suivre. D’ailleurs c’est devenu une habitude chez nous » reconnaissent-ils. « La triche n’est pas un bon moyen car nous sommes toutes et tous conscients des sanctions qui seront infligées aux fautifs », témoignent les candidats.
Dans un contexte de pandémie les masques seront exigés de même que l’utilisation d gel et le respect de la distanciation comme ce fut le cas lors des après es du bac.
S’agissant de la révision, le professeur fait une fixation sur les anciennes épreuves. « Je suis en train de les préparer les élèves pour qu’ils gardent la sérénité le jour J. Dès lors, je fais une fixation sur les anciennes épreuves », fait savoir le professeur Gaye. Des élèves qui prêtent attention aux moindres détails. D’aucuns se disent prêts pour le grand saut d’aujourd’hui. Des candidats avaient tout de même décidé de faire une ballade en mer, histoire de se vider la tête pour être en forme ce lundi.