Il n’y a pas eu cours hier, jeudi 5 août, à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis où la Coordination des étudiants a décrété 24 heures de cessation de toutes activités pédagogiques renouvelables. Cela fait suite à la décision prise par les autorités universitaires de continuer les enseignements jusqu’au 14 août 2021 sans assurer la sécurité sanitaire de l’étudiant. Le souhait de la Coordination, c’est que soit remis en place le dispositif sanitaire installé lors de la première vague de Covid-19 dans les deux campus (social et pédagogique) et qu’on y distribue aussi de manière permanente des masques et des gels aux étudiants.
La décision des autorités internes de l’Université Gaston Berger de continuer les enseignements jusqu’au 14 août prochain sans assurer la sécurité sanitaire de l’étudiant en ce contexte de pandémie de la Covid-19 n’enchante pas du tout la Coordination des étudiants de Saint-Louis.
À en croire ses membres, cette décision prise lors de l’Assemblée de l’Université l’a été sans assurer vraiment la sécurité sanitaire de l’étudiant surtout dans ce contexte de résurgence des cas de Covid-19 dans la région de Saint-Louis. C’est ce qui explique d’ailleurs ce mot d’ordre de 24 heures de cessation de toutes activités pédagogiques renouvelables décrété par la Coordination des étudiants de Saint-Louis pour s’opposer à la décision de leurs autorités universitaires.
Ce mot d’ordre de grève est renouvelable et a pour motifs la remise en place du dispositif sanitaire installé lors de la première vague de Covid19 tant dans le campus social que pédagogique; l’établissement de centres de dépistage, d’hospitalisation et de vaccination propres à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis; la distribution permanente de masques et de gels hydro-alcooliques aux étudiants et la désinfection totale des deux campus. Cependant, fort est de constater que nombreux parmi ces mêmes étudiants ne respectent pas les gestes barrières au sein de leurs campus. Ils portent rarement le masque de protection et ne respectent aucune distanciation physique dans les villages universitaires.
Yves TENDENG