Saër Seck, qui avait déclaré sa candidature à la Fédé de Foot avant de s’engager dans une voie de consensus autour d’Augustin Senghor, s’est ravisé. A une semaine de l’Assemblée générale élective de la fédération, prévue le 7 août prochain, le président de l’Institut Diambars revient sur les circonstances qui l’ont poussé à accepter l’accord signé à Eden Roc, siège du CNOSS et dévoile le “Bara Ygego” de la fédération.
“J’ai dit, redit et répété, aussi bien aux autres candidats qu’aux membres du comité chargé du consensus, que le porteur de ce programme commun, né du consensus, pour l’avenir de notre football ne pouvait être Maître Senghor qui a présidé aux destinées de notre football lors des trois derniers mandats successifs et qui lui a beaucoup apporté. Je suis dans l’obligation de constater que depuis lors (jeudi 22 juillet) non seulement le Comité en charge de la médiation pour trouver un consensus n’a pas convoqué cette réunion mais il est véhiculé dans le pays et dans la presse (surtout par notre ami candidat Mady) l’idée que j’aurais totalement accepté que l’actuel président reste en place pour le prochain mandat en entier. Et que je me serais ainsi renié. Cela constitue une violation de l’accord tacite, du « gentleman agreement » convenu entre parties prenantes. Tous ces événements, ajoutés au fait que la logique de mener campagne (proximité du 7 août probablement oblige) a pris le pas sur le point 1 du protocole 2 appelant à la fusion des programmes laissé en souffrance et pour lequel le comité, qui semble avoir posé son dernier acte avec le protocole 2 du 22 Juillet, n’a pris aucune initiative”, a-t-il révélé.
Idem pour Mady Touré qui a qualifié le protocole d’Eden Roc (siège du CNOSS) de “marchandages qu’on a voulu passer pour un consensus”. Il révèle également avoir proposé que le projet du consensus soit porté par le candidat Saër Seck, en vain.