Le fait que le maire de Gossas, Madiagne Seck, ait dit dans notre édition de ce jeudi 29 juillet que la responsabilité du non fonctionnement des projecteurs du stade de sa localité incombe à l’Agence de développement municipal (ADM) a fait mal au directeur général de ladite structure. Au point de le faire disjoncter. Cheikh Issa Sall s’est tel lement senti mal pour si peu qu’il est entré dans un état second. Il a d’abord câblé le maire de Gossas, Madiagne Seck, pour lui reprocher son manque de solidarité avant de s’en prendre en termes orduriers indignes même d’un charretier à notre reporter Alioune Badara Diallo.
Malgré le calme de ce dernier qui l’a écouté éructer et déverser sa bile sur lui sans réagir, Cheikh Issa Sall, dont on nous dit pourtant que c’est un magistrat !, est revenu à la charge avec un message via whatsapp que nous reproduisons en intégralité : « Ndeyssane toujours attaquer mais sur le mauvais côté ADM n’est pas de Cheikh Issa SALL. ADM a un portefeuille de près de 400 milliards. Sur la mesquinerie de m’envoyer la « tête de mon enfant égorgé » et le respect ou non des règles de déontologie journalistique, je m’en remets à ALLAH SVT et à Cheikhna Cheikh Saadbou AIDARA ».
Le bonhomme ne s’est pas limité là puisqu’il est allé jusqu’à dire à notre reporter que Le Témoin est foncièrement contre lui surtout que, récemment, le journal a publié un article sur les performances du maire de Mbour Fallou Sylla par rapport aux projets de Pacasen. Or, rien n’a été inventé par le Témoin puisque c’est la Cour des Comptes qui a sanctionné positivement le bilan du maire Fallou Sylla.
Prendre un tel article pour porter un jugement de valeur sur Le Témoin, il faut être un petit esprit et colosse au cerveau de poule du genre Cheikh Issa Sall pour le penser. Cela dit, invoquer les règles de déontologie journalistique pour fustiger le travail de notre reporter, qui n’a fait que transcrire fidèlement les propos d’un maire, prouve que le sieur Sall que nous ne connaissions d’ailleurs pas au « Témoin » est un crétin intégral. Il lui était loisible de rétablir les faits s’il estimait que son camarade de parti Madiagne Seck les a déformés. Il suffisait tout simplement d’appeler à la rédaction ou de demander à ses services de communication d’apporter des éléments de clarification. Mais comme, dans sa tête, le Témoin est contre Cheikh Issa Sall, alors que pratiquement personne dans notre rédaction ne connaît ce triste sire, nous ne lui ferons pas le plaisir de lui voler dans les plumes…
Le Témoin