La décision prise par le Conseil constitutionnel est visiblement sur beaucoup de lèvres. Ce suite, au recours déposé par le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) au niveau du greffe du Conseil constitutionnel, 30 juin dernier, pour demander l’annulation de deux lois adoptées par l’Assemblée nationale portant sur la modification du code pénal et du code de procédure pénale, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
« Si chaque fois que nos juridictions, pénale et constitutionnelle, sont confrontées à des contentieux politiques , et quels que soient le cas donnent raison a la majorité présidentielle contre l’opposition. Cela prive les leaders de l’opposition d’être détenus ou non inéligible », pense le Président fondateur de Think tank Africajom center.
Pour Alioune Tine, « La construction d’un état de droit et d’une démocratie apaisée et consensuelle passe par l’indépendance et l’impartialité des juges en matière pénale et en matière constitutionnelle surtout concernant les contentieux politiques. Quels sont les problèmes structurels à aborder ? »
Pour la petite histoire, le Conseil constitutionnel, tenant compte de plusieurs considérations juridiques, a déclaré, dans son verdict rendu public, hier, la requête déposée par le CRD irrecevable. Ce qui n’a pas manqué de provoquer une vague de réactions dans le landernau politique sénégalais.