Le doyen Gassama, au travers son ouvrage intitulé le mérite s’étouffe, à déjà fait l’état des lieux d’une République abîmée par les travers de la mal-pensance politique. Brillant journaliste, le meilleur de sa génération certainement, victime de la politicaillerie d’un ambassadeur inarrêtable dans son désir de se servir et servir l’Apr, outrepassant les accords de Vienne qui régissent le fonctionnement du corps diplomatique. Un rappel de compassion corporatiste car à côté du mérite, l’opinion du citoyen s’essouffle et s’étouffe aussi dans les réseaux sociaux.
Voilà où nous en sommes encore avec les manoeuvres politiciennes qui destructurent notre société en s’attaquant à notre liberté d’opiner, de penser et de choisir.
Notre opinion doit compter, parce que elle est à la fois l’indicateur de nos préoccupations du passé, du présent et celles du futur. Elle doit compter plus que celle des condottiere de la politique politiciennes, qui coursent dans les allées de la triche, des combines et des combinaisons fatales aux citoyens. Leurs opinions aussi farfelues, qu’elles soient, circonscrites autour d’intérêts personnels ou claniques généralement, ne doivent point prédominer sur les nôtres. La nouvelle donne dont on parle peu, et qui consiste à étouffer nos opinion dans les réseaux sociaux par les censeurs du « reseau », créés, par le pouvoir et l’opposition. Au nom de la coterie politique aveugle, notre voix devient de plus en plus indicible, désamplifiee par une adversité politique panurgique, notre pensée obstruée par la peur des représailles, de cette horde enivrée par l’entrisme ou le suivisme. Nous n’osons plus étaler nos idées, nos questionnements, nos ressentis, nos choix … .
Et pourtant notre opinion qu’elle soit appréciée, caricaturée, dévoyée, risible ou ridicule est la nôtre, celle de l’identité de la citoyenneté dans une démocratie normale, garantie par la liberté d’expression consubstantielle à la démocratie. Le citoyen par des questionnement s’aide à se repérer dans la société afin d’améliorer son présent, de manifester ses aspirations. Un désir naturel d’opiner,, surcroît dans un pays comme le nôtre, chantre de la civilisation de l’oralité. Hélas parce que l’obligation de compte rendu s’est dérobée sous les pieds des gouvernants qui n’ont que faire de cette règle élémentaire démocratique. Parce que, les tenants du pouvoir et les opposants foulent aux pieds les règles républicaines, adossées à des postures civiques et civilisés. Autant qu’on invite les gouvernants à se conformer aux exigences républicaines, autant qu’on exige des opposants à démontrer une tenue exemplaire dans la cité n’en déplaise aux opposants libertaires. Notre opinion doit être extériorisée et exposée qu’importe aux représailles des insulteurs d’un réseau qui n’a que faire des a-sociaux.
Un pieds de nez à ses « individus, moulés dans une partisannerie politiques débiles qui débinent sur nos opinions, nos idées et nos humeurs. La mafia Kacc-kacci doit être combattue pour rebâtir un contrat social virtuel. Car ce nouveau monde virtuel est en déficit d’une sociabilité à certains égards. Le citoyen a droit au chapitre dans les affaires du cité, peu importe son appartenance politique, religieuse, ethnique, culturelle… etc. Voilà ce que nos vaillants résistants religieux, politiques ont servi à l’oppresseur colonial. Un acquis séculaire à reconquérir dans un monde virtuel qui s’impose à nous et qui n’est ni « réseau » ni « social » pour une poignée de personnes dont le mérite est l’insulte pour étouffer notre liberté d’opiner.
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