Jusqu’à une époque récente, Oumar Faye, le chantre du Leral “Askan Wi “dont personnellement je ne connais pas le vrai métier, passait pour une sorte de lanceur d’alerte presque au courant de tout.
Au moins une fois par semaine, il parcourait les rédactions de Dakar pour distiller la bonne parole, entendez des informations de première main vérifiables par la suite.
Puis Omar commença à se découvrir des talents de chroniqueur de télé. Très rapidement, il grimpa sur la tribune des meilleurs grâce à un courage à toute épreuve et un franc parlé croustillant, mais depuis quelques temps, il devient méconnaissable.
Quand par exemple, il prend le contre-pied de ce que pense la majorité des sénégalais (demandez à Dame Mbodj qui a été une fois obligé de lui signifier ses insuffisances avant de le rabrouer publiquement), ou alors quand il s’en prend régulièrement à l’opposition qu’ il ne doit pas spécialement porter sur son cœur.
Oublie-t-il dans ses critiques acerbes que ce n’est pas l’opposition qui nous gouverne, mais le pouvoir?
On pourrait le croire, surtout quand il essaye de former un duo avec certains “avocats’’
Maintenant, oublie-t-il dans ses tirs de missiles, que c’est le pouvoir qui nous gouverne et qui nous doit des comptes, et non l’opposition ?
On pourrait commencer à le croire, surtout quand il forme un duo avec cet avocat qui il appelle son “oncle” et que tout le monde a cloué au pilori depuis le film sur A. S, coproduit par Françoise et une télé de la place.
Retenons en tout cas qu’être objectif, c’est bien. C’est paraitre objectif en revanche, qui oblige à s’acoquiner avec celui qui commande.
Cébé