Afin de renforcer la confiance des principales parties prenantes ainsi que du grand public dans l’ensemble du processus électoral, les évaluateurs pensent que la Direction générale des élections (DGE) et la Direction de l’automatisation du fichier (DAF) devraient réévaluer leur modus operandi par rapport aux parties prenantes externes.
A les en croire, les membres de ces institutions précitées devraient s’engager publiquement à respecter les principes d’indépendance, d’impartialité, de transparence et de résistance à toute pression politique, dans un code de conduite contraignant. Toujours dans ses recommandations, la mission d’évaluation du processus électoral estime qu’on pourrait également envisager de soustraire la DGE et la DAF de l’égide du Ministère de l’Intérieur et de créer une entité neutre distincte au sein du gouvernement, présidée par une personne neutre.
De cette manière, souligne-t-on dans le pré-rapport, le nouvel organe (par exemple, la Délégation générale des élections et des fichiers) bénéficierait d’une autonomie fonctionnelle mais aussi de la bonne coopération avec les autres agences gouvernementales et les services des autorités administratives au niveau local.
Alternativement, soutiennent en définitive les évaluateurs, la perception de l’indépendance et de l’impartialité de la DGE/DAF pourrait également bénéficier d’un ministre de l’Intérieur neutre (c’est-à-dire quelqu’un qui n’est pas directement lié à la hiérarchie du parti).
L’AS
Élections locales: Une personnalité neutre préconisée pour l’organisation du scrutin
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