Insoluble depuis près d’une année, le problème foncier qui oppose des paysans du village de Ndengler à l’homme d’affaires Babacar NGOM fait encore réagir le directeur exécutif d’Amnesty International. Selon Seydi GASSAMA, les 80 hectares qui sont l’objet du débat doivent être rendus aux paysans.
« 80 ha qui sont des terres cultivées chaque année ont été attribuées et font l’objet d’un titre foncier. Les gens de Ndengler n’ont pas aujourd’hui de terre pour cultiver : une situation dramatique. Il faut que l’Etat reprenne ces 80 hectares. Les gens de Ndengler ne peuvent pas quitter leur village et il faut qu’ils aient des terres à exploiter », plaide-t-il.
L’année dernière, à la même période, le gouvernement avait trouvé une solution provisoire permettant aux paysans de cultiver leurs terres. Le même problème se repose.