Ce pays pourrait être comparé à une grosse farce. Tout est facétie. Les principaux acteurs de ce vaudeville se recrutant sur la scène politique. Bon, on commence par le menu fretin. Une communauté dont Kàccoor Bi est membre à part, appelle à voter pour deux individus. Ça s’appelle de l’escroquerie. Que ces hurluberlus, plus préoccupés par leur panse que par l’intérêt de leur communauté, souffrent d’entendre l’un parmi eux, mais insignifiant à leurs yeux, leur dire qu’il se tamponne de leur choix débile et intéressé.
Et qu’il voterait pour un Halpular, Sérère ou Diola. Il faut que l’on sorte de ce cercle concentrique pour penser plus Sénégalais et moins communauté. Tant pis pour eux s’ils pensent que seul un membre de leur communauté doit avoir le privilège d’être le maire de la capitale. Nous autres, on s’en f…. Et ce n’est point une marque d’incivilité. Cette dernière se trouve dans le fait de faire un clin d’œil à une autorité dans une assemblée religieuse pour lui dire qu’on ne l’a pas encore vue. Plus prosaïquement que l’autorité n’est pas encore passée le voir avec un somptueux cadeau.
Le Chef est également dans la bouffonnerie. Vous avez vu certains de ses ministres qui tombent le masque pour être bien reconnus de lui, perchés sur de marchepied de sa luxueuse voiture comme de vulgaires « coxeurs » ? Cette position nous parait hors la loi, dangereuse et d’une indignité abjecte. Surtout que parmi ces messieurs qui s’agrippent comme des singes à la voiture présidentielle, y en a qui traitaient l’homme qu’ils vénèrent aujourd’hui de toutes les tares congénitales, disant même qu’il est indigne de diriger ce charmant pays.
Ces amuseurs nous font croire maintenant que tout va. Et ces hordes de gens, courant comme des débiles derrière le cortège présidentiel, manifestent leur bonheur. Des acteurs recrutés pour jouer aux figurants. En attendant que tout explose ! Comme en mars ! Et personne n’aura alors la tête à rire des facéties de ces bouffons.
KACCOOR BI