Les industriels et employeurs dénoncent la ’’surenchère’’ de la fiscalité

par pierre Dieme

Les industriels et employeurs du Sénégal dénoncent la surenchère de la fiscalité. Dans leur communiqué parcouru par Emedia, ils citent à titre d’exemple : la loi de finances de 2018 ajoutant une taxe spécifique de 5% sur les boissons gazeuses et les jus de fruits, la loi de finances de 2021 instituant une taxe sur les contenants plastiques à usage unique et les corps gras, et le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2021 qui prévoit une taxe spécifique de 25% sur les bouillons.

« En comparaison avec les mesures de résilience mises en place dans la plupart des pays de la zone de l’UEMOA / CEDEAO », les entreprises industrielles sénégalaises ne comprennent pas « que l’État du Sénégal accentue la pression fiscale, en dehors de toute logique de protection de la survie des entreprises et des emplois des Sénégalais. »

Ils ajoutent que « la situation du Covid-19 n’a malheureusement pas freiné ni suspendu cette politique fiscale qui asphyxie l’entreprise industrielle sénégalaise. »

Prenant à témoins les consommateurs, les travailleurs, sur les conséquences « désastreuses » de telles mesures, ils invitent « le gouvernement à reconsidérer la situation, à surseoir à l’application de ces mesures et à ouvrir le plus tôt possible les concertations les plus larges avec l’ensemble des acteurs de l’industrie ».

You may also like

Web TV

Articles récentes

@2024 – tous droit réserver.