Comme annoncé par la presse du jour, les gendarmes ont pu identifier la femme qui a été retrouvée morte au milieu des filaos, à Tivaouane Peulh. Elle se nomme Dieynaba Traoré, âgée d’une vingtaine d’années. La défunte habitait aux Parcelles assainies (Unité 11). Selon les premiers éléments de l’enquête, elle a été tuée avec un objet tranchant. Plusieurs coups ont été administrés à la victime au niveau de la nuque, de la gorge et vers l’oreille gauche.
Même si la zone où le corps sans vie a été retrouvé est réputé dangereux à cause des multiples agressions, un détail a néanmoins attiré l’attention des enquêteurs : Dieynaba Traoré portait encore un collier en or. La femme retrouvée morte dans la bande de filaos à Tivaouane Peulh, dans le département de Rufisque, a été identifiée sous le nom de Dieynaba Traoré. Malienne d’origine, elle était porté disparue depuis deux jours, d’après des confessions de ses copines.
« On étaient restées deux jours sans aucune nouvelle de Dieynaba Traoré, qui a l’habitude d’acheter des produits cosmétiques, des savons de toilette et autres gels auprès d’une jeune femme. Ainsi, nous avons décidé d’aller à sa recherche. On croyait au début, qu’elle était juste partie à une invitation de son petit-ami pour un diner ou autre », ont-elles confié au journal Les Echos.
Mais toujours sans nouvelles de cette dernière, elles ajoutent : « Nous sommes parties à leur domicile, sans succès. On était très inquiètes pour elle. On gardait, cependant, bon espoir, et croyait qu’elle avait dû choper un malaise bénin dans sa chambre. Ainsi, nous avions décidé d’aller dans sa chambre, avant de nous raviser à la dernière minute. Car, nous ne croyions pas trop à cette thèse de malaise. On s’est alors dit que Dieynaba se trouvait peut-être avec son amant. Son téléphone portable ne répondait plus. Hélas, elle était la femme tuée et abandonnée dans la bande de filaos de Tivaouane Peulh », ont-elles fait remarquer sous le sceau de l’anonymat.
La défunte, divorcée, vivait à l’Unité 21 des Parcelles Assainies (PA), en banlieue dakaroise.
Hier, la bande des filaos a été fouillée par les gendarmes du Centre national d’identification criminelle (CNIC), pour trouver d’éventuels indices. Dieynaba Traoré a été sans doute tuée sur place, puis abandonnée, en raison des traces de sang frais.