Doudou Gningue, un porte-parole du collectif d’organisations de la société civile, a évoqué la nécessité pour la Direction générale des élections de «s’affranchir du joug politique de sa tutelle (le ministère de l’Intérieur) et (…) de se tenir à équidistance des parties prenantes des processus électoraux».
Le COSCE invite à des dispositions permettant aux détenus non encore jugés et aux autres victimes de l’article 31 du Code électoral comme Karim Wade et Khalifa Sall de pouvoir s’inscrire sur les listes électorales et de voter éventuellement avant leur jugement. Il propose la création d’un site d’informations consacré aux cartes d’électeur non encore distribuées, pour aider les citoyens à se les procurer.
Cette mesure a l’avantage de réduire le nombre de demandes de duplicata, selon le COSCE. Ses leaders jugent « utile », pour le ministère de l’Intérieur, de réglementer le financement des partis politiques, d’autant plus que ces derniers «devraient assurer des fonctions d’éducation, de formation et d’encadrement du citoyen, conformément à la Constitution».