Macky Sall sait étouffer ses affaires avec l’aide d’une certaine presse corrompue. Mais Pape Alé Niang sait révéler ces affaires. Son procédé est simple et efficace: le questionnement. Des questions fermées avec la forme interrogative : « Est-ce que « . »M. Le Président, est-ce que tu as acheté un nouvel avion présidentiel, baptisé « Langue de Barbarie » ? »
« M. Le Président, est-ce que tu as acheté une nouvelle Chaloupe, baptisée « Fatick » ? »
Des questions précises, mais des réponses laborieuses et ambiguës.
:Oui, j’ai acheté, mais c’est un secret défense »
« Oui, j’ai acheté, parce que c’est une affaire de souveraineté, de rang et de prestige »
« Oui j’ai acheté, mais c’est pour la marine »
» Oui j’ai acheté parce que l’autre vieille, Obama en sait quelque chose »
Une question à plusieurs réponses truffées de contradictions. Ici, la réponse est oui ou non. S’il y a mais, ça veut dire que ce n’est pas clair. On cache quelque chose. Donc, on crée des doutes.
La méthode Pape Alé Niang révèle le manque de transparence dans la gestion et l’utilisation des ressources publiques par Macky Sall. La gouvernance sombre et vicieuse.
En attendant la sanction, célébrons Pape Alé Niang. Il est dans ce qu’on appelle « Le journalisme plus » ou « Le journalisme ajouté ». Tel est le défi à relever par les médias. PAN Y EST DÉJÀ !
Adama Diouf Journaliste