Sous plusieurs angles, on pourrait considérer que l’achat de ce nouvel appareil n’est pas une mauvaise opération. On peut être sûr que pour 20 ans au minimum, le pays va disposer d’un appareil de commandement neuf, qui n’aura rien à envier à quelque pays que ce soit. Et aussi, sur le plan du prestige diplomatique, on s’évitera le camouflet de voir le chef de l’Etat sénégalais faire de l’avion-stop pour se rendre ou revenir de l’étranger. Déjà en son temps, Senghor ne l’acceptait pas et aucun de ses successeurs n’a eu à le faire. Que l’on l’aime ou pas, Macky Sall ne devrait pas être le premier à s’y soumettre.
Concernant la «Pointe Sarène», au vu de son état, on peut estimer qu’il a été suffisamment amorti. Proposé à la vente, un premier candidat avait accepté de payer 9 millions d’euros (un peu plus de 5 milliards de Cfa), avant de se désister. Néanmoins, l’appareil a pu trouver preneur, mais pour 5 millions d’euros (un peu plus de 3 milliards de Cfa).
Par Mohamed GUEYE