La classe politique doit s’en vouloir à elle-même

par pierre Dieme

Il faut simplement regretter que la classe politique n’ait pas pu aboutir à un consensus autour d’une date pour la proposer au président de la République. Ce dernier s’était engagé à mettre en œuvre tous nos consensus. A défaut, le chef de l’Etat était dans l’obligation de faire un arbitrage.

Nous avions souhaité que les élections se tiennent en 2021 ; mais quand il y a un désaccord, il est évident que l’arbitrage peut être fait à notre défaveur. Et si tel est le cas, la classe politique doit s’en vouloir en elle-même. Parce que l’opportunité nous était donnée d’al ler dans le sens de trouver un consensus. Il y a eu cette réticence pour l’organisation des élections locales en 2022 parce que la classe politique soupçonnait que cela puisse entraîner le report des élections législatives. Et pour parer à cela, le pôle des non-alignés avait proposé que le gouvernement s’engage solennellement à organiser les élections législatives à date échue.

 Toutes les entités avaient accédé à cette proposition. On était sur le point de rédiger une résolution au niveau de la commission politique. Mais le représentant de l’opposition est revenu pour indiquer qu’il n’avait plus mandat pour discuter dans ce sens. Et que son mandat se limitait maintenant à discuter tout simplement de la date des élections.

Donc, devant cette situation, on a perdu une manche parce qu’on aurait pu, non seulement avoir la date des élections, mais en même en temps avoir une garantie que les élections législatives ne seraient pas repoussées. Et c’est ça qui est regrettable dans le résultat de nos concertations.

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