Ni le Ministre des Sports, ni celui de la Justice ni encore, surtout, le Président du CNOSS, qui lui doit son entrée dans l’Olympisme, n’étaient apparemment pas à l’accueil de Lamine Diack pour lui témoigner, malgré ce qu’on peut lui reprocher, la présence d’un Etat qu’il a quand même servi si longtemps. Même si on était en droit de ne pas s’attendre à un retour triomphal, la question se pose de savoir ce que Macky Sall et beaucoup de dignitaires du Collectif de Noces d’Etat, la mal-nommée Bennoo Bokk Yakaar, ayant bénéficié des soutiens financiers de Diack, au temps de sa splendeur, ont fait pour amoindrir la passe difficile qu’il traverse au soir de sa vie. Tel est le Sénégal.
C’est le pays où la défaite, reprenant Kennedy après l’échec de son opération contre Fidel Castro dans la Baie des Cochons en 1961, est orpheline. Prenons tous la leçon qu’impose cette fin de saga. Monsieur Diack, longue vie et que Dieu vous garde. Les traitres méritent moins d’égards que vous. Ils sont au cœur de l’Etat du Sénégal, emmenés par le Boucher de Dakar, Macky Sall, premier bénéficiaire de votre générosité, qu’elle ait été ou non illégale. Ps: L’avocat de Diack, Maître Simon Ndiaye, du cabinet Parisien H and M, fut aussi mon avocat dans un dossier avec une multinationale Britannique, voici dix ans. Il s’est montré résilient dans cette affaire. Je le salue.