Quakam a vécu un week-end macabre avec la découverte de quatre corps sans vie. Une vieille dame retrouvée morte dans sa chambre, un garçon de 2 ans qui échappe à sa mère et chute dans une fosse septique, un chauffeur de clando trouvé mort à bord de son véhicule et un vieux cap-verdien trouvé sans vie dans sa chambre.
Le week-end a été morbide à Ouakam. Le village lébou a connu des jours noirs avec la découverte de quatre corps sans vie. La première victime est une vieille dame répondant au nom de Marie Diatta, âgée de 77 ans et qui souffrait de diabète. Domiciliée au quartier Touba Ouakam, la vieille qui vivait en famille, a pourtant diné la nuit du vendredi avec ses proches avant d’aller se coucher pour ne plus se réveiller. Après constat, le corps sans vie a été acheminé à l’hôpital par les sapeurs-pompiers.
Le deuxième mort est un garçon âgé de 2 ans. P. Y. Sarr a chuté dans une fosse septique non couverte. Les faits ont eu lieu vendredi matin au quartier Cité Avion de Ouakam. Le garçon a échappé à la vigilance de sa maman. Son corps sans vie a été extrait par les sapeurs-pompiers de Dieuppeul et déposé à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff. Le responsable de la maison et bailleur de la famille est convoqué ce lundi, à la gendarmerie de Ouakam.
Le 3ème corps sans vie est celui d’un chauffeur de taxi clando du nom de Cheikh Diouf, âgé de 28 ans. Célibataire et père d’un enfant, originaire du village de Sar à Kaolack, il ne souffrait d’aucune pathologie, selon des sources de L’Observateur. Ayant quitté son domicile pour les besoins de son travail, il sera retrouvé sans souffle, samedi matin, à bord de son véhicule immobilisé sur le trottoir à côté du marché de Ouakam. Alertés, les gendarmes et les sapeurs-pompiers se sont déportés sur les lieux. Après constat, la dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital Le Dantec.
Le dernier corps sans vie retrouvé vendredi, à la Cité Avion, vers la boulangerie, est celui du Cap-verdien, Joao Baptisât Delgado, 58 ans. L’homme, souffrant, depuis quelque temps, selon ses proches, avait même pris un rendez-vous médical le vendredi. A son retour d’hôpital, il s’est enfermé dans sa chambre où il sera retrouvé sans vie, vers 10 heures, par le voisinage. Avisés, les gendarmes de Ouakam, en compagnie des soldats du feu, se sont déportés sur les lieux qui ont été désinfectés par les éléments du service d’hygiène. La dépouille a été finalement déposée à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec.
PAPE OUSSEYNOU DIALL0