Les journalistes de Sédhiou en restent toujours ébahis. Quand, le premier mai dernier, ils ont voulu remettre leurs mini-cahiers de doléances local à leur préfète, celle-ci leur avaient demandé un petit rapport pour pouvoir s’organiser.
Entendez par là que Madame la préfète qui ne s’était pas habillée pour la circonstance revêtait une tenue peu règlementaire pour des cérémonies officielles. Sans doute, portait-elle un joli ensemble « Ndoguète » et mouchoir de tête plus des talons au percé et tous le tralala. Mais quand deux jours plus tard les même pisse-copies sont allés la consulter dans son bureau, elle ne les a pas reçu pour autant.
Cette fois, peut être, pour éviter des dérapages ou des déclarations hasardeuses comme on a rencontré souvent ces derniers temps de la part des autorités. Moralité? Nous n’avons rien contre les préfets et les autres membres de grand standing de la gente féminine.
Mais quand on leur confie des responsabilités, on devrait aussi leur donner un exemplaire de code de procédure administrative, si jamais cela existe. Elles ont les mêmes missions que leurs homologues masculins.