Le président de la république, lors de la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales des travailleurs, est revenu sur les raisons pour lesquelles l’exploitation commerciale du Train express régional (Ter) tarde toujours à être effective.
«Il fallait mettre tous les ponts, les autoponts pour que les populations puissent continuer à vaquer à leur localité. Ce travail a contribué à retarder la situation actuelle parce que, en fait, c’est ça qui nous bloque. Les passerelles sont terminées. Il reste les gares de Thiaroye, Keur Mbaye Fall et Diamniadio. Et tant que ces gares ne sont pas complètement terminées et restituées, le trafic ne peut pas commencer», a expliqué le chef de l’Etat.
Selon lui, les personnes sont déjà formées, les trains circulent la nuit pour faire les tests. Mais insiste-t-il, «on ne peut pas engager l’exploitation commerciale, mettre les gens dans un train alors que toutes les garanties ne sont pas réunies».
Toutefois, assure le président, «j’ai donné comme indication, avant la fin de cette année, que l’exploitation commerciale puisse démarrer». «Il y a beaucoup de défis techniques mais c’était le choix que nous avions fait et croyez-moi, quand ce train va commencer, nous allons oublier tous ces obstacles», a-t-il promis.