Le gouvernement du Sénégal vit des heures sombres avec le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, frère de la première Dame, Marème Faye Sall. Ce ministre piétine les règles de conduite après tout ce qui s’est passé lors du conseil présidentiel avec sa note indiquant au président de la République que les « Jakartmen » avaient reçu leur aide financière issue du Fonds Force Covid, le voilà qui accuse un ministre d’un fait très grave.
Pris en flagrant délit de mensonge, le ministre Mansour Faye, par le biais de ses services, accuse tantôt les associations de Jakartmen de n’avoir pas envoyé les listes à temps ou encore que l’argent se trouve toujours dans les caisses du Trésor. Mais hier, c’est une autre version qui circulait sur les réseaux sociaux. Une version attribuée au ministre Mansour Faye. Si cette nouvelle version est confirmée, alors le président de la République devrait dissoudre sans attendre, son gouvernement qui se rend coupable de malversations.
Mansour Faye accuse nommément le ministre des Finances d’avoir glissé une note au président concernant l’argent des transporteurs qui relèvent de son département. Pourquoi le ministre Mansour Faye n’a-t-il pas rectifié séance tenante, que cette note n’émanait ni de lui ni de ses services ? Pourquoi son secrétaire général qui s’exprimait le lendemain pour éclaircir la situation n’a-t-il pas fait de même ? C’est parce que le ministre Abdoulaye Daouda Diallo est loin de cette farce de mauvais goût du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
Le président Macky Sall ne devrait plus attendre pour faire un remaniement car ce transfert de responsabilité du ministre Mansour Faye est inadmissible. Accuser un autre ministre d’avoir commis une bêtise à sa place est une accusation très grave. Mansour Faye le sait très bien. En accusant son collègue, il expose ce dernier à des sanctions sévères. Un démenti du ministre Abdoulaye Daouda Diallo l’exposerait et mettrait tout le clan de la première à ses trousses.